Suite POUR SE COMPRENDRE,

Publié le 6 Octobre 2005


IL FAUT ADMETTRE
LES DIFFÉRENCES EN AMOUR.

L'amour pour la femme c'est la vie entière.

Tandis que l'homme s'intéresse à son travail pour ce travail en lui-même, pour les problèmes techniques qu'il faut résoudre, pour la concurrence dans sa carrière et le succès. L'amour, il y pensera quand il retrouvera sa femme à la maison. Même alors il y aura une différence: la femme a surtout un besoin sentimental que l'homme méconnaît souvent. Elle voudrait des mots doux, se promener avec son mari, vibrer avec lui devant ce qu'elle admire, communier avec lui dans le silence de l'exaltation.

Pour elle, l'amour, c'est un haut niveau permanent d'affection. C'est pour cela que la femme voudrait toujours que son mari reste avec elle; elle compte les heures qu'il lui donne, les dimanches où il reste à la maison, les soirées où il l'emmène au cinéma. C'est sa manière d'exprimer son amour. Si son mari va au match, elle gémit: «Alors, tu ne m'aimes plus!» S'il s'intéresse à autre chose, c'est qu'il ne s'intéresse plus à elle!

Souvent même, la femme ne peut connaître une pleine jouissance sexuelle que si celle-ci s'insère dans un contexte d'entente harmonieuse et de longue communion affective. La courbe amoureuse chez l'homme, a au contraire, l'aspect d'une montée brusque vers un sommet et d'une descente non moins brusque. Elle est essentiellement sexuelle et impérative. C'est ce qui fait dire parfois à la femme: «Tu ne m'aimes pas, tu me désires!» Cela signifie: je ne peux pas comprendre ni accepter cette forme masculine de l'amour, impulsive et brève. Je voudrais que mon mari ait un amour identique au mien, sous sa forme douce et permanente. De telles incompréhensions peuvent aller, chez la femme, jusqu'au dégoût de la vie sexuelle. Que son mari, tout à coup, veuille s'unir à elle alors qu'ils sont encore tout irrités d'une dispute, elle a beaucoup de difficulté à comprendre.

Beaucoup de femmes, aussi, comprennent difficilement les confidences de leurs maris sur les tentations sexuelles. Qu'un homme si éminent, si honorable et si intelligent en soit là, aux prises avec des tentations si élémentaires et si vulgaires, son épouse en est toute scandalisée. Elle pense surtout que s'il l'aimait vraiment il ne rêverait pas d'autres femmes, alors que c'est justement une grande preuve d'amour de sa part de s'ouvrir ainsi à elle. Mais ce mari ne se sent pas compris, il se sent jugé, voire méprisé. Il va se renfermer, il gardera désormais de telles confidences qui assombrissent l'unité conjugale. Et ce voile de silence pourra compromettre leur union bien plus que son instinct sexuel. La meilleure protection contre les tentations sexuelles c'est de pouvoir en parler ouvertement et de trouver dans la compréhension de l'épouse, non certes une complicité, mais une aide efficace et bienveillante pour en triompher.

IL FAUT COMPRENDRE
POUR S'AIDER MUTUELLEMENT.

Cela va plus loin. Dans ce domaine sexuel, comme dans beaucoup d'autres, tels celui de l'orgueil ou de l'honnêteté, les femmes sont, en général, plus morales que les hommes. Ou, tout au moins, l'homme, en général, est plus conscient de ses péchés que la femme. Il est très conscient de ses convoitises sexuelles, de mentir à sa femme, de tromper le fisc, ou d'être trop orgueilleux de ce qu'il a fait.

Les femmes sont, en général, moins conscientes de leurs péchés. Par exemple la jalousie. Une femme peut persécuter atrocement sa belle-fille sans avoir la moindre idée qu'elle est animée en cela par la jalousie. Vous la blesseriez gravement en le lui disant! Au contraire, elle est persuadée d'agir par amour: c'est par amour pour son fils, et aussi, pense-t-elle, par amour pour sa belle-fille qu'elle dénonce chez celle-ci les défauts qu'elle lui trouve et cherche à l'en corriger pour qu'ils soient tous les deux plus heureux. Elle pourra entendre sans malaise à l'Église de beaux sermons sur l'amour et y applaudir dans son coeur, sans aucunement se rendre compte qu'elle est pleine d'agressivité envers sa belle-fille qui accueille de si mauvaise grâce ses bons conseils! C'est peut-être aussi pour cela qu'il y a tant de femmes scrupuleuses, qui se cherchent de menus péchés, faute d'être conscientes des autres.

Il en résulte que l'homme est en général plus chargé de sentiments vrais de culpabilité et qu'il a d'autant plus de peine à s'en ouvrir à sa femme que celle-ci lui apparaît et se considère elle-même comme plus vertueuse. Comment le comprendrait-elle, elle qui a une conduite si méritoire? Il craint qu'elle le méprise. Elle lui apparaît comme un gendarme, une incarnation de la loi morale. C'est peut-être aussi pour cela qu'il aura plus de peine à s'ouvrir à un pasteur ou à un prêtre, incarnation, lui aussi, à ses yeux, de la morale. Et voilà, il parlera peut-être à une femme d'un niveau social et culturel inférieur, à une femme un peu légère et qu'il estime, au fond, beaucoup moins que son épouse, mais avec laquelle il se sent plus à l'aise, une femme qui l'admire et qui l'accepte tel qu'il est, y compris tout ce qui, dans son propre comportement, le déçoit lui-même.

C'est là le mécanisme de beaucoup d'adultères, que la femme vertueuse dénonce alors avec une sévérité scandalisée et implacable quand elle s'en aperçoit; en cela, elle est encore persuadée d'agir par amour pour son mari, mais elle achève de creuser le fossé qui les sépare. Du point de vue de la morale, bien sûr, cette femme drapée dans sa vertu a raison. Elle prend tout le monde à témoin de son bon droit. Si je me hasarde à lui proposer d'essayer de comprendre son mari, elle jugera que je prends parti pour celui-ci contre la morale qu'il bafoue!

Mais c'est bien faute d'avoir été compris, il y a longtemps déjà, par sa femme, que cet homme s'est lentement laissé aller sur une voie qu'il condamne lui-même, ce qui le charge justement davantage de sentiments de culpabilité et de réflexes de repli et de régression. Il arrive qu'un adultère ne soit pas, avant tout, un problème sexuel; quelquefois, bien sûr; je ne suis pas dans les nuages! Mais même dans ses tentations charnelles, dans ses défaillances envers l'honnêteté ou l'humilité, un homme ne peut être aidé que s'il se sent compris, accepté tel qu'il est, avec toute sa misère.

Cet accueil généreux, est alors pour lui un reflet de celui de Dieu, qui nous aime, non pas pour nos vertus, mais pour notre faiblesse: «Je suis venu, dit le Christ, non pour les bien portants, mais pour les malades.»

- Paul Tournier

Le genre reflète quelque chose de la gloire de Dieu. Et l'ennemi de Dieu, Satan, cherche à détruire cette gloire. Le malin ne peut pas détruire Dieu; par conséquent, il s'en prend à son reflet: l'homme et la femme. Sa principale façon de porter atteinte à la gloire de Dieu est de faire en sorte que l'idée de vivre pleinement sa masculinité ou sa féminité semble effrayante, et d'offrir des contrefaçons aux deux genres.

Pourquoi une telle frayeur? Et comment refusons-nous de vivre selon notre appel à être un homme, une femme?

Genèse 1:27  Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa  l’homme et la femme.

La suite demain...

Rédigé par bijou

Publié dans #Les Mariés

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R
Bonjour @ tous ! Venez vite sur mon blog, et participé à un sauvetage... tout en musique !!!! Vous croyez que je blague ??   oh ! que non !!! A taleur ! Et bon début desemaine à tous ! (Envoie en copié-collé pour vous interpellé tous le plus rapidement possible ! merci de votre comprhésion !!! )
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A
Coucou... Je te fais un gros bisou et te souhaite un superbe week-end.
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